Study this video as a lesson on LingQ
Bonjour C’est François et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast en français de LingQ.
Aujourd’hui, je suis avec Ben de la chaîne YouTube “Ben au Ukulélé”.
Ben est passionné par la musique mais aussi par les voyages
Et depuis quelques années, il crée des tutos YouTube pour enseigner le ukulélé.
Dans cet épisode vous allez découvrir des choses passionnantes
Comme par exemple, quels sont les voyages effectués par Ben et ce qu’il a appris en chemin ?
Pourquoi Ben a décidé d’enseigner le ukulélé ?
Pourquoi le ukulélé est un des meilleurs instruments pour s’initier à la musique ?
Ben va même nous jouer quelques unes de ses compositions.
Vous pouvez retrouver ce podcast avec sa transcription directement sur LingQ.
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Vous pouvez écouter et lire des contenus passionnants de tous les niveaux
et rejoindre des milliers de personnes, comme vous, qui apprennent une langue étrangère.
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Vous êtes prêts? Alors c’est parti!
Merci Ben d’avoir accepté mon invitation pour ce podcast en français de LingQ.
Alors je sais que tu es passionné par la musique, mais avant d’aller plus loin.
Est ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Oui. Pas de problème.
Merci pour l’invitation.
Je m’appelle Ben – Benjamin –
C’est la version plus longue de mon prénom.
Et en 2015, j’ai décidé de partir à l’aventure avec deux petites guitares et un sac à dos.
En fait c’est des ukulélé.
Il y a quatre cordes sur chaque instrument.
Et j’ai commencé en Europe de l’Est
et j’ai fait d’autres voyages vers l’Islande, le Canada
et plusieurs années après le début de ce projet qui s’appelle Ukulélé Road Trips.
Si je le prononce comme un français, Ukulélé Road Trips
Eh bien j’ai commencé à faire des cours aussi. On m’a suggéré de faire des tutoriels.
Et finalement, ça a bien marché.
Je me suis dit que ce serait utile de faire les deux.
Comme ça les gens qui aiment les tutoriels peuvent aussi peut être regarder mes aventures
et mes compositions originales que je compose en voyage
et qui parlent de lieux qui… souvent que les gens n’ont jamais visités.
Donc c’est cool parce que c’est plus facile de trouver les gens
quand on fait un tutoriel pour “Somewhere of the rainbow”
que quand on chante une chanson sur trois rois bulgares que personne ne connaît qui étaient frères.
Mais quand même que personne ne connaît.
Et pourquoi tu as choisi le ukulélé personnellement, spécifiquement ?
Ah oui, alors…
Au début, je voulais faire un Piano Road Trip.
Et finalement un piano à queue c’était compliqué dans l’avion.
Alors j’ai choisi l’ukulélé parce que c’était un peu plus petit.
C’était un peu plus facile à gérer pour l’avion justement
parce que j’ai commencé en Bulgarie, donc il fallait bien que j’y aille en avion.
Et tu joues aussi d’autres instruments ?
Oui, c’est ça, c’est ça.
Après tous les sons qu’on entend, c’est potentiellement de la musique.
Par exemple, la perceuse dans ton hôtel par exemple.
Tu sais il y a des styles de musique qui sont juste construits, avec une note à la basse qui continue.
Et ensuite des improvisations par dessus.
Donc tu peux peut être faire ça pendant ta journée là en Turquie.
Improviser sur la perceuse
Oui, c’est possible puisque c’est une note.
Donc en Turquie, il y a ça aussi.
Par exemple vers la Mongolie ou dans les musiques orientales, même indienne.
Beaucoup de fois, il y a une note de base à laquelle on revient toujours.
Mais nous, dans notre musique occidentale plutôt
On marche par accords et par mélodie. On n’a pas une note continue tout le temps.
En tout cas, plus depuis le XIVᵉ siècle.
Attends ta question, c’était quoi ? Je ne sais plus!
C’était, eh bien du coup, pour toi, quel instrument tu joues ?
Pourquoi le ukulélé ?
Eh bien, parce que pour moi, l’âme du ukulélé, c’est le partage
Et c’est le fait de pouvoir sortir de son sac à dos un instrument
Et de pouvoir commencer à chanter directement, à pouvoir partager un moment avec les autres.
Même si on est à la plage
même si on est à la montagne, ça ne prend pas beaucoup de place.
On peut toujours l’avoir sous la main.
Et donc cette idée m’est venue parce que…
Il y a bien longtemps, quand je voyageais tout seul en Norvège, j’avais mon…
J’avais un petit ukulélé et j’ai juste…
J’avais juste envie de partager aussi le…
C’est comme de prendre une photo mentale d’un endroit.
C’est une manière de mettre une émotion et un moment dans une petite capsule et de pouvoir la garder avec soi.
C’est de chanter une chanson, d’apprendre une chanson ou même d’écrire une chanson.
Et je trouvais que ça aussi, ce rapport avec le voyage et la musique, c’était assez intéressant.
Et ensuite, quand j’étais en Écosse, un peu plus tard, avec des amis,
et je composais tout le temps des chansons pour les faire rire sur ce qui nous arrivait
sur quelqu’un qui ne voulait pas sortir de la voiture et qui du coup, qui a raté un truc formidable.
J’ai toute une chanson là dessus. Sur quelqu’un qui mangait trop de carottes. Bref…
Et du coup, ça me parlait de faire rire les autres
et de partager la musique avec les autres en même temps que le voyage.
Et à un moment où je n’avais pas de travail, je n’avais pas grand chose à faire.
Je me suis posé la question:
“Qu’est ce que j’ai envie de faire?” ou “Qu’est ce que j’aime bien?”
Ou si toutes les portes m’étaient ouvertes.
Qu’est ce que je ferais si tout était possible ?
Et j’ai pensé, eh bien, voyager, écrire des chansons
et enregistrer des podcasts avec des jeunes gens que je rencontre et qui me parleront de leur culture.
Et c’est exactement ce que j’ai fait puisqu’il y a le blog, les compo…
Et il y a un podcast aussi qui s’appelle, eh bien, pareil, Ukulele Road Trips
D’accord. Et par la suite, tu as décidé justement de créer des tutoriels et d’enseigner le ukulélé, c’est ça ?
Oui, c’est une amie d’Ukraine, justement.
C’était le dernier pays ou c’est le pays où j’avais terminé mon premier périple
Mon premier road trip!
qui m’a proposé ou qui m’a demandé de faire un cours pour telle et telle chanson.
Donc je l’ai fait, je n’y ai plus pensé pendant quelques mois et ensuite je reviens sur la chaîne Wow !
Mais ça marche beaucoup mieux que mes chansons sur une ville au sud de l’Ukraine.
Ou qu’un roi moldave en fait.
Et donc j’en ai fait plus parce que je me suis dit que c’était un bon moyen de partager aussi le fait que mon site existe.
Et finalement, c’est devenu mon travail et mon métier. Et maintenant, c’est ce que je fais.
Je suis prof de ukulélé et des fois je voyage.
D’accord. Et je pense que le ukulélé, c’est vraiment un très bon instrument pour s’initier à la musique.
Est-ce que tu es d’accord avec ça ?
Oui, c’est le meilleur instrument pour s’initier à la musique
et ce n’est pas juste pour faire la promo de mes cours ou quelque chose.
Mais…
C’est un instrument parfait pour les personnes souvent qui sont adultes
et qui regrettent de ne jamais vraiment avoir continué avec la musique quand il était plus jeune
ou qui regrettent de ne jamais avoir fait de musique
Et juste pour… regardes je vais te montrer.
Ça va être super pour les gens qui écoutent sans la vidéo, mais tu vois, je place un doigt
Ça c’est mon ukulélé Il est accordé, je place un doigt dessus
Et j’ai un accord! Et là un autre doigt, un autre accord!
J’ajoute juste un doigt sur une case. Et j’ai un autre accord!
“When I’m gone!”
“When I’m gone! You’re gonna miss me when I’m gone!”
Et voilà, avec juste deux ou trois doigts.
Trois pour la corde sol, on a une chanson ou on peut chanter.
On peut s’accompagner et c’est immédiat en fait…
Si je m’assois à côté de quelqu’un qui n’a jamais fait du ukulélé
Jje sors le mien, je le lui passe, j’explique deux ou trois choses en deux minutes et il peut jouer une chanson déjà.
ça, je pense que c’est vraiment quelque chose qui est important.
Quand on s’initie à la musique, c’est d’avoir de pouvoir jouer le plus rapidement possible.
Par exemple, en France, un des problèmes majeurs, c’est notamment le solfège.
Bien souvent, on a des cours, des années de solfège avant de commencer à jouer d’un instrument
Et ça dégoûte pas mal de gens de la musique. Est ce que tu es d’accord avec moi ?
Oui, alors je ne sais pas si c’est vrai, mais j’ai entendu une citation comme quoi…
Einstein a dit “Jusqu’à six ans, il faut juste jouer pour les enfants, il ne faut pas apprendre, il faut jouer.”
Eh bien on perd un peu ce côté là, parfois peut être dans les cours
ou tout à coup on n’est plus en train de jouer et en train de découvrir avec enthousiasme
et en fait pour moi… et c’est sûrement quelque chose que…
dont tu parles dans tes podcasts peut être.
Mais je trouve qu’un moteur essentiel de l’apprentissage, c’est l’enthousiasme,
parce que ce qu’on apprend avec enthousiasme; quand on est content en fait,
Ça marche juste mieux d’écrire et de connecter dans le cerveau quoi!
Et donc il faut que ça reste…
Il faut que ça reste un plaisir et il faut…
Il faut que l’enthousiasme soit là pour la découverte.
Et puis aussi si on parle de la France
et de la manière dont on enseigne la musique, je pense que c’est plus global.
C’est la manière dont on enseigne tout.
C’est à dire qu’il y a une manière de bien faire les choses.
Et il y a une bonne réponse.
Et il ne faut pas se tromper surtout, parce que sinon, on a une mauvaise note.
Et du coup…
peut être que les gens avec l’ukulélé
peuvent reprendre confiance en eux, que ce n’est pas grave de faire des erreurs.
On peut réapprendre quelque chose de nouveau sans avoir cette peur qui nous..
qui nous nargue à l’arrière de nos pensées
qui nous dit si t’es pas déjà parfait, c’est parce que tu..
C’est un échec, mais ce n’est pas vrai!
Eh oui! L’ukulélé c’est vraiment super pour débuter
parce que moi aussi je m’étais un peu initié à la musique avec le ukulélé et c’est vraiment bien pour voyager.
Est ce que tu pourrais revenir un peu sur tes voyages ?
Est ce que tu pourrais nous dire quels sont les pays vraiment que tu as traversé?
– Attends je te fais le jingle! – Vas-y!
C’est la première chanson que j’ai enregistrée, c’était sur le tarmac, sur le parking de l’aéroport de Beauvais.
D’accord.
C’est vers Rouen, avant que je m’envole vers la Bulgarie, j’ai écris cette chanson au parking.
Et cette chanson, ça vient avec moi sur le Ukulele Road Trip
Peut être ça va être bien peut être… Mais bon, on verra!
“Come!” je m’en souviens plus ça fait longtemps! 2015! Ouf!
“Come with me on the Ukulele Road Trip, it will be a lot of fun, maybe!”
J’ai fait plus de langues aussi!
“Viens avec moi sur un Ukulule Road Trip mon ami, ça va être sympa si ça ne l’est pas tout de suite!”
– Super! – Du coup, j’ai oublié la question.
Et ça, c’était ta composition.
Oui, c’est que des chansons originales.
D’accord.
Sauf un canon du XVIIᵉ siècle que je vais enregistrer dans un magasin de vin en Moldavie.
Il y a beaucoup de vin, c’est comme chez toi en Bourgogne, en Moldavie ils ont énormément de vin.
Et c’est moins cher qu’en Bourgogne.
Et ils ont des immenses caves
des kilomètres et des kilomètres, des kilomètres de caves en Moldavie.
Et Youri Gagarine, qui est allé dans l’espace, a aussi visité ses caves.
Et justement, la légende raconte qu’il s’est paumé pendant plusieurs jours mais en fait, il avait juste un peu bu.
Et puis il est ressorti sûrement le lendemain au lieu du soir même.
Mais j’ai toute une chanson comme quoi, de cette épopée de Youri Gagarine qui raconte qu’il est allé en espace.
Mais c’est beaucoup plus difficile de s’y retrouver dans les caves moldaves.
– Et quels sont les pays.. – Du coup j’ai oublié la question..
Oui, mais c’est pas grave..
Et du coup, quels sont les pays qui t’ont le plus marqué ?
Eh bien, aujourd’hui, c’est ce qui me vient en tête et à coeur beaucoup c’est l’Ukraine.
Parce que je ne sais pas si t’as vu les infos, mais c’est ce matin que ça vient d’arriver.
C’est super triste ce qui se passe maintenant.
Et je pense beaucoup aux gens que j’ai rencontrés là bas.
Des jeunes gens qui étaient formidables, plein d’amour pour leur pays
et pour leur langue, l’ukrainien, et qui étaient pleins de gentillesse.
J’ai découvert une culture très riche et des personnes super accueillantes.
Donc là, ce matin, évidemment, je pense à l’Ukraine parce qu’on enregistre le 24 février.
Donc, c’est une info difficile à apprendre ce matin.
Eh bien, à digérer…
Mais en fait, ce qui est intéressant avec ces voyages, c’est que…
À chaque fois, je vois d’autres choses venir, des cultures, c’est à dire que je n’ai pas…
Je n’ai pas de projet avant de partir, je n’ai pas de plan.
J’y vais et ensuite je vois ce qui m’inspire et je vois ce que peut être je trouve intéressant.
Et à chaque fois, c’est quelque chose de nouveau.
En Islande, par exemple, ce qui m’a inspiré c’était aussi les légendes de demi dieux
et aussi le fait que j’avais oublié mon maillot de bain
“There on these lands cold as ice”
“There where it’s cold”
“There in the land of icing and frost”
“You must pack a *”
“So come over to a hot pot for a small *”
“Don’t forget your swimming trunks”
Bon, je me suis planté dans les paroles, mais c’est l’idée.
En fait, il faut pas oublier ses maillots de bain, même s’il fait froid.
C’est quoi l’anecdote avec le maillot de bain ?
Eh bien, je l’ai oublié, je ne l’avait pas.
Et en fait, en Islande, il y a énormément de “hot pot”
Et les hot pot des fois, ça peut être un bain comme ça dans la nature tout seul.
Tout seul, on se demande Tiens, c’est pour les vaches ou non ? Pas du tout. Il n’y a pas déjà.
C’est en fait…
Quelqu’un qui a rafistolé une connexion à une arrivée d’eau chaude.
Hot Springs en anglais et je ne sais plus comment on dit en français d’ailleurs.
Et il y a des piscines comme ça qui sont en fait des bains naturel très chauds.
Et on se sent super bien, on va dedans dix minutes, on ressort et on a l’impression d’avoir la peau d’un bébé.
Parce que dedans, il y a des produits chimiques qu’on retrouve d’ailleurs dans les dentifrices.
Bref, mais il y a une sorte de poudre qui fait énormément de bien à la peau.
Bref, du coup, on se baigne beaucoup en Islande
Mais les pays aussi…
En fait, à chaque fois, on découvre…
Une plante différente. C’est comme du jardinage, elles sont toutes belles
mais elles sont toutes vraiment différentes, avec leurs spécificités
puis leur manière de s’exprimer, leurs légendes, leur vocabulaire aussi.
parce que je retiens des mots ici, à droite, à gauche, et c’est intéressant.
C’est aussi une manière de garder le contact avec tes souvenirs
de garder quelques mots de leur langue.
Donc vraiment, ce qui t’intéresse dans le voyage toi, c’est vraiment les rencontres
mais aussi la mythologie, les légendes, la culture, la musique.
Qu’est ce qui te intéresse le plus quand tu voyage ?
Qu’est ce qui te pousse à voyager ?
Je crois qu’au début, ce qui m’a poussé à voyager, c’est que je m’ennuyais
et ensuite parce que j’avais envie de voyager.
Mais oui, c’est ça en fait, tout ce que tu as dit.
J’aime l’histoire, ça m’intéresse beaucoup.
Les légendes, les…
Les histoires des différents pays.
J’aime bien les gens, j’aime bien parler.
J’aime bien aussi savoir…
Savoir ce que ça fait d’être bulgare. Qu’est ce que c’est d’être bulgare ?
Qu’est ce que c’est leur vie de tous les jours ?
Alors on est tous un peu pareils, les êtres humains, mais aussi on est tous différents dans beaucoup de manières.
Donc c’est tout ça qui m’intéresse.
Et puis leur musique aussi
Sans être directement influencé par la musique du pays que je voyage à chaque fois
parce que souvent c’est mes compositions. Donc s’il y a un truc qui me vient en tête
Tiens là, j’écrirais bien un truc mais en modehard rock
Parce que ça serait bien le genre.
C’est pas la tradition bulgare, mais il y a quand même des éléments qui..
Du coup, parce que j’écoute beaucoup de musiques locales, quand je suis là bas
Je me pose beaucoup de questions et je vais à des concerts aussi si je peux.
Il y a des éléments qui arrivent petit à petit dans la musique par exemple…
il y a un côté bulgare, c’est l’irrégularité rythmique.
J’ai passé trois mois et je pense que c’est ressorti dans une chanson que j’ai écrit en Roumanie
avec des éléments de musique roumaine ou au lieu d’avoir un, deux, trois, quatre
un, deux, trois, quatre ou un, deux, trois, un, deux, trois.
Comme souvent dans notre musique occidentale.
La musique de mon voyage
a influencé celle que je l’ai écrite, par exemple avec un rythme régulier en set
un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, un, deux, trois quatre, cinq, six, sept.
Ça, c’est de… c’est Guy * là.
“What’s these faces I see”
“They really follow the streets”
“The sun I cry for and I smile”
“Let’s, let’s just turn all the world”
Il faut que je revise les paroles vraiment, vraiment il faut que j’ouvre mon petit carnet de paroles
que j’avais avec moi ou que j’ai toujours avec moi.
C’était très beau, merci. Et au contraire, est ce que tu t’intéresses aussi à la musique française ?
Oui, énormément. Alors, surtout, je l’enseigne
Parce que je fais beaucoup de tutoriels pour des chansons en français
parce que j’ai commencé avec une chaîne de tutoriels en anglais.
Et ensuite j’en ai fait une en français
et du coup, j’en profite pour faire les chansons que j’aime bien en français.
Donc, c’est les chansons que j’aime, c’est souvent un peu ancien
Des années 50 60, mais je fais aussi beaucoup de chansons plus récentes
Parce qu’elles plaisent aux gens aussi.
Donc je veux que les gens apprennent l’instrument avec des chansons qu’ils aiment aussi.
Mais la chanson française, oui, j’adore ça.
Il y a…
J’ai écrit quelques chansons en français pendant mes voyages, une en Gaspésie,
au Canada, enfin Canada, entre guillemets, parce que c’est le Québec.
Et une en français en Bulgarie, qui parle d’une très belle tradition.
C’est maintenant d’ailleurs une très belle tradition qui s’appelle Martenitsa.
Et je me suis planté dans la déclinaison au pluriel.
Le pluriel ce n’est pas une déclinaison. Je me suis juste planté en…
– Ce n’est pas grave ça arrive. – Toi tu dois le savoir explique nous François les pluriels!
Je ne sais pas vraiment, les pluriels..
Non, mais ce n’es pas grave. Les erreurs sont pas vraiment importantes
et du coup, je crois qu’à ce moment là, j’écoutais beaucoup de Serge Gainsbourg
et je me suis retrouvé avec un truc qui faisait…
“Martenitsa”
“Martenitsi”
“J’en vois par là”
“J’en vois ici”
Donc il y avait un petit côté de Gainsbourg des débuts…
Parce que… oui, Martini, c’est en fait une tradition.
C’est un bracelet rouge et blanc qu’on met autour du poignet ou bien parfois même autour des sacs.
Et lorsqu’on voit les premières cigognes,
alors à ce moment là, on enlève ces jolies bracelets blancs et rouges
et on va les accrocher dans les arbres qui commencent à fleurir.
Et s’il n’y a pas de cigogne, la variante moderne, c’est…
Pas grave.
C’est une fois qu’on voit les bourgeons apparaître et les arbres fleurir un peu.
Paf! On accroche nos Martenis.
Parce que dans la chanson je me plante, c’est Martenitsi mon pluriel à moi.
Mais en fait, le vrai, c’est Martenis.
J’ai appris ça récemment, ça m’a cassé, parce que c’est toute ma chanson.
Elle est un peu détruite par ça.
Mais… et du coup on a ces arbres, de beaux arbres florissants en Bulgarie
qui sont remplis de petits bracelets blancs et rouges.
C’est sympa.
C’est ma tradition préférée, je pense, de toutes celles que j’ai eu le plaisir de découvrir.
– On pourra… – Il faudrait qu’on l’importe.
Oui, on pourrait! On pourrait encore parler pendant des heures, des voyages, de la musique
parce que je vois vraiment que c’est quelque chose qui te passionne et ça me passionne aussi.
Mais malheureusement, on arrive bientôt à la fin de ce podcast.
Alors j’aimerai te poser cette question qu’est ce que le ukulélé et les voyages t’ont apporté d’une manière générale.
– Oula! C’est une vaste question. – C’est une question difficile.
Et aussi, tu as raison, c’est vrai que je pourrais en parler longtemps de ces voyage
mais c’est parce que personne ne me pose des questions.
Donc en fait…
À part toi, je suis super content. Enfin quelqu’un qui me pose des questions sur mes voyages.
Mais oui, pas de problème.
Qu’est ce que l’ukulélé m’a apporté ?
L’ukulélé en fait pour moi, longtemps, c’était un moyen d’exprimer.
C’était un moyen de pouvoir composer en voyageant.
C’est un moyen d’être plus proche des gens.
Donc je ne le vois pas seulement comme un instrument dont le but ultime, c’est juste de faire résonner les cordes
et de faire bouger l’air qui va ensuite aller frapper des tympans.
C’est pas ça, c’est un moyen pour plein de choses.
Et il se trouve que c’est aussi le moyen avec lequel je…
Je vis ma vie maintenant parce que c’est, c’est mon travail, c’est mon métier.
Si on veut.
Et donc c’est un moyen de plein de choses, oui!
Mais je pense que même pour les gens qui n’en font pas leur métier, ça peut être un moyen pour plein d’autres choses.
Au delà de la musique, même si la musique, c’est super et c’est autosuffisants.
C’est à dire que si on fait de la belle musique
ça peut être largement assez, mais ça peut aussi être un lien social.
Ça peut être aussi une manière très facile d’aborder les gens et de commencer des conversations.
Ça, c’était tout le temps le cas pendant mon voyage
J’avais l’impression de voyager avec un petit chiot tout mignon dans les bras.
Bref, et du coup, je me promène en jouant
et les gens viennent me voir me demandait de jouer Somewhere over the rainbow justement.
Le tube et…
On a une…
On a un raccourci vers les gens avec ce petit instrument très mignon.
Eh bien sur ces belles paroles, j’aimerais conclure le podcast.
Est ce que tu peux nous dire quels sont tes projets et ou de suivre ?
Oui, mes projets que je suis en train de partager en ce moment.
C’est un road trip autour de la mer Baltique.
Le secret, c’est que je l’ai fait cet été
et j’ai toujours pas partagé le contenu.
Mais si vous voulez, vous pouvez croire que c’est en direct.
Pas de problème.
Ça, c’est sur ukeleleroadtrips.com et il y a une chaîne YouTube aussi.
Et sinon, mes cours en anglais, c’est Ukelele Vlog Trips
C’est une longue histoire pour le nom de la chaîne, Ben’s Uke Tutorials c’est la même.
Et en français, c’est tout simple.
Ouf, c’est Ben Ukelele.
Super.
Eh bien merci pour cette conversation, c’était super passionnant et surtout merci pour ta positivité.
Ça fait du bien d’avoir cette positivité dans ces heures sombres comme aujourd’hui.
Et…
Oui, on prie pour eux après..
Eh bien, merci encore.
– Salut. – Ciao, ciao!